L’Equipe des quatre nations

Il y a une gravure d’Albert Dürer, intitulée « Le Chevalier». C’est un homme maigre avec des yeux clairs, qui s’avance droit devant soi, indifférent à la Mort et aux monstres qui se pressent autour de lui, trop pur pour seulement les voir.
Germain est un Chevalier de cette race. Un de ces êtres en face desquels il faut bien que les masques finissent par tomber. Un de ces êtres que les Purs suivent avec enthousiasme, contre lesquels les autres se déchaînent.
Les Purs de ce roman, ce sont ces garçons de tous les horizons qui se groupent autour de Germain : Jàn aux muscles redoutables et à l’âme simple ; Lorenzo le joyeux drille prêt à tout ; Aliocha, le Slave tendre et violent ; Erwin, tête de bois et cœur d’or ; Saïd, qui échappe à la Peur ; Daniel, fils d’Israël à la tête pensive, à la recherche de Son Royaume.
C’est surtout la fille aux yeux bleus et au sourire radieux, qui, joyeuse, sacrifiera de ses mains ce qui aurait pu être : Maria.
Les autres … ils ne sont pas assez reluisants pour qu’on les nomme ici. Derrière eux, il y a celui que l’Evangile appelle le Prince de ce monde, sous son déguisement le plus moderne : le Dieu Fric.
Mais, à l’Heure de Vérité, Germain restera seul. Ce n’est qu’au bout de la nuit qu’il retrouvera ses compagnons. Et surtout son Compagnon…