La Neuvième croisade

Roman Jeunesse – Collection Signe de Piste


X.B. LEPRINCE

Parutions :

C

Ed. ALSATIA – 1956 – Coll. SIGNE DE PISTE – n°84
(première édition)
EPI Ed. Coll NOUVEAU SIGNE DE PISTE
Ed. FLEURUS – 1994 – Coll. SIGNE DE PISTE


Résumé

Dans les halliers poitevins, une Patrouille internationale, «l’Hirondelle», poursuit une étrange mission que lui a dictée un mystérieux insigne en forme de rosé, apparu pour la première fois en Bavière au cours du Raid des quatre châteaux.
Voici qu’un soir surgissent trois cavaliers… Quel est ce gentilhomme au manteau blanc, qui ressemble si fort au Mage de la maison du Lac ? Quels sont ces deux adolescents en costume de chasse ? Pourquoi le «Voyageur» qui revient tous les vingt ans, organise-t-il entre Amicie de Pouzauges et Bruno de Wieseneck, un duel peu loyal ? De la vieille Commanderie du Temple, de la puissante «chemise de pierre» de Montségur, viendra la réponse – une réponse qui libérera Bruno en réconciliant pour la vie des cœurs fiers qui se sont cherchés au long des Jours brûlants de l’Aventure.


Fiche de Lecture

X. B. Leprince écrivait il y a près de cinquante ans le premier tome de La Quête fantastique, un très romanesque cycle de romans scouts mêlant les sortilèges du romantisme allemand et les ressorts plus prosaïques du roman scout. Il se tailla alors un beau succès.
Mais comme souvent dans les mélanges, nous sommes plus souvent séduits que convaincus. La fraîcheur des premiers Signe de Piste laisse place ici à un plat tellement copieux, accumulant les recettes éprouvées par d’autres plumitifs, qu’un certain écœurement guette parfois nos estomacs, habitués à des nourritures plus légères.
Curieusement, la fascination de l’auteur pour l’Allemagne et la profusion de descriptions enthousiastes renvoie à L’Auberge rouge de Balzac, avec ce même talent pour évoquer le terroir en des métaphores très gourmandes…
On pourrait s’interroger sur cet attrait de certains auteurs de la collection pour la civilisation allemande, de Dalens à Foncine, en passant par Labat et bien d’autres, indépendamment de toute connotation idéologique ou politique. C’est que Dalens, Labat, et Leprince avaient vécu en Allemagne, avant ou après la guerre, et que Foncine y avait été prisonnier pendant quatre ans. Michel Tournier, en littérature générale, partage lui aussi cet engouement et cette culture germanique devenue rare en France…

première partie de l’analyse d’Alain JAMOT, extraite de l’Intégrale SIGNE DE PISTE Tome 1 – 1937-1955