L’Hiver des innocents

Roman Jeunesse – Collection Signe de Piste


Alain JAMOT

Parutions :

Ed. DELAHAYE – 2012 – Coll. SIGNE DE PISTE – n°20
(première édition)


Résumé

Un enfant retrouvé, terrorisé, en pleine forêt, un matricule tatoué sur le bras… Des médias qui classent un peu trop vite l’affaire… Un magistrat aux fréquentations étranges… Et des souvenirs qui remontent, tout un pan de l’Histoire européenne qui ressurgit sans crier gare…
Luc, jeune journaliste, sait-il où le mènera sa dangereuse enquête quand chacun dissimule son jeu ?
Quel est ce secret monstrueux qui se cache au creux de la forêt ?
Un roman sombre, très actuel et dérangeant, aux antipodes du conformisme et des nostalgies encombrantes. Un récit que l’on n’oublie pas…


Fiche de Lecture

J’ai beaucoup aimé « l’Hiver des Innocents », intrigue historique et policière mais surtout poignante avec des personnages passionnants pris dans une tourmente qui les dépasse tout simplement parce que le poids de l’Histoire c’est comme le rocher de Sisyphe, il retombe toujours et parfois plus bas que la montagne où on essaye de le monter.

J’ai aimé la façon dont les dialogues sont amenés, cela rend le récit très vivant. Les chapitres sont bien découpés et on envie de tourner les pages pour aller jusqu’à la fin.

L’usage du « JE » pour le journaliste me plait on se sent immédiatement concerné. La fin est terrible, nous sommes dans une époque où les destins des uns et des autres se croisent, l’Histoire nous rattrape tout le temps.

Je retrouve dans votre roman cette ambiance de vie dramatique dans laquelle le passé resurgit tout le temps, les bons côtés mais aussi les horreurs.

J’ai aimé votre style direct, simple, prenant, qui entraîne le lecteur, sans fioritures. Un journaliste pris dans l’Histoire, dans l’action, dans l’enquête, concerné, impliqué. Et le lecteur ne peut que suivre.

La principale qualité de « l’Hiver des Innocents » c’est d’être tout à la fois dans le temps présent avec ses problèmes qui font se croiser, se heurter, l’Occident, l’Orient et d’être intemporel en posant à travers des personnages de la vie ordinaire des problèmes humains de toujours.

Analyse de Daniel VALIANT – 2012